Si l’année 1960 résume l’indépendance de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, des questions sur la perpétuation de la domination coloniale sous d’autres formes demeurent. Les droits de l’homme sont encore remis en question au XXIe siècle. De nombreuses organisations et acteurs de la société civile élèvent aujourd’hui la voix pour dénoncer les injustices sociales. Parmi eux, nous nous intéresserons aujourd’hui aux femmes africaines, à leurs luttes, leurs défis, ….Dans cette interview, nous avons discuté avec Coumba TOURE, coordinatrice d’Africans Rising (@AfricansRising), de sa vision du féminisme, de ses engagements, et du rôle des femmes africaines dans les mouvements de droits civiques.
Sous la pression de la mondialisation, les communautés locales du monde entier sont à la recherche de stratégies nouvelles pour faciliter le développement économique local, réduire la pauvreté et favoriser l’inclusion sociale, en exploitant les ressources locales, la création de postes de travail et une meilleure qualité de vie pour tous. Dans une socio-économique compétition où les femmes continuent d’être confrontées à plus d’obstacles que les hommes, des mesures doivent être prises pour assurer le meilleur contexte possible pour soutenir l’entreprenariat féminin. Ce n’est que de cette manière que les communautés locales pourront libérer leur potentiel de création d’emplois et profiter pleinement du développement économique et social aux niveaux local, national et international. Ayodélé Ognin, nous parle des opportunités mais aussi des difficultés liées à l’entreprenariat féminin.
La place de la femme africaine avant et pendant la période coloniale est très souvent mal retranscrit voir tout simplement effacé. Notre équipe, chargée de la mise en place d’un centre culturel pour les jeunes, s’est penchée sur la question, au cours de ses recherches et a eu l’honneur de rencontrer une Sage et personne ressource la Reine mère , Mianon Kpessi Ko’ndodo TODEGLA. À notre micro, elle a bien voulu nous entretenir sur le rôle des femmes dans l’histoire précoloniale. Cette vidéo est destinée à des fins non commerciales.
Les femmes ayant une histoire de migration et/ou de fuite arrivent en Allemagne avec de nombreuses compétences sociales qu’elles ont acquises dans leur pays d’origine. Cependant, les défis du pays d’accueil et la nécessité de soutenir leur conjoint et leurs enfants adolescents les conduisent à se tenir à l’écart des activités de développement personnel. Ils sont trop rarement écoutés et impliqués, ils n’ont pas de voix forte dans les débats politiques. Pourtant, compte tenu des rôles centraux que ces femmes jouent dans leur environnement, elles sont aussi incontournables en tant qu’actrices et multiplicatrices qu’influentes en termes de changement social et de comportement de développement.
Malgré l’introduction du droit de vote des femmes et l’égalité formelle, les femmes sont toujours sous-représentées dans les institutions politiques élues de leurs pays. Ceci est considéré comme un déficit des démocraties respectives, car cette sous-représentation numérique entraîne également des conséquences en termes de contenu et d’idéologie pour toutes les femmes. Les femmes issues de l’immigration sont souvent exposées à des discriminations multiples en raison de leur sexe et de leur origine. Il est donc particulièrement important de renforcer la voix des femmes migrantes et d’améliorer leur participation politique et leur représentation démocratique. Les femmes issues de l’immigration qui participent activement aux processus démocratiques sont des précurseurs et des soutiens importants pour une représentation politique égalitaire et non discriminatoire de leurs pairs.
En Allemagne, la représentation politique des personnes issues de l’immigration qui vivent ici depuis plusieurs années, voire décennies, est rendue possible entre autres par ce que l’on appelle les conseils consultatifs d’intégration ou de migration. Les conseils consultatifs d’intégration jouent donc un rôle central dans la représentation des intérêts des personnes issues de l’immigration au niveau communal. Ici aussi, il est important de promouvoir les femmes membres des conseils afin d’assurer une représentation égale des femmes issues de l’immigration.
Des voix de plus en plus nombreuses s’élèvent pour lutter, revendiquer et plaider en faveur des droits des femmes en général et de l’égalité des sexes et de la justice en particulier. Les mouvements féministes qui vont dans ce sens continuent de travailler pour changer l’opinion mondiale à travers une série d’actions. Mais les efforts déployés à l’échelle mondiale pour interdire l’anti-genre et l’anti-égalité et pour instaurer plus de justice pour l’émancipation des femmes semblent toujours insuffisants. Tout récemment, il y a eu le Forum de Paris sur la génération de l’égalité. Ce forum, qui a mobilisé des acteurs gouvernementaux et non gouvernementaux, a débouché sur des engagements et des mesures concrètes pour changer la situation.
Le contexte de la pandémie COVID 19 a encore aggravé les inégalités et les discriminations dans les conditions socio-économiques et sanitaires des femmes.
Face à cette situation qui tend à devenir une crise, il existe des femmes leaders qui se distinguent par leurs luttes et leurs engagements fermes contre les menaces qui pèsent sur la justice, l’égalité et le genre.
La pandémie de la COVID-19 nous aura appris plusieurs leçons. L’une des plus importantes est sans doute le fait que le modèle de développement dominé par le néolibéralisme et le capitalisme montre ses limites. Et pour l’Afrique, on notera en particulier le fait que ses options politiques et économiques très extraverties la rende extrêmement dépendante des autres régions du monde et plutôt très fragile. Mais en même temps elle a les ressources pour se réinventer ou se redécouvrir en vue d’un développement plus centré sur ses besoins. Au cours de cet entretien que nous accorde Sénamé Koffi Agbodjinou (@sename_), nous réfléchissons autour de la thématique de la crise et d’une Afrique urbaine plus résiliente après la Covid-19. L’entretien est modéré par Fabrice Banon (@banonfabrice).
La croyance populaire veut que l’ère coloniale ait pris fin au début des années 1960, lorsque la plupart des nations colonisées sont devenues indépendantes. Cette année, 17 pays africains fêtent justement leurs 60 ans d’indépendance. Les 17 objectifs de développement durable adoptés par les Nations unies en 2015 doivent être atteints d’ici 2030 ou dans 10 ans. Cependant, l’époque coloniale a laissé un héritage inoubliable et critique qui ne facilite pas le développement durable ou la coopération. Chaque objectif durable apporte avec lui son histoire ou son héritage colonial, qui doit être traité. Ainsi, des modes de pensée coloniaux et empreints de ressentiments racistes résonnent toujours dans la lutte pour la durabilité.
Indépendance réelle ou poursuite masquée de la colonisation ?
Une question que se posent de nombreux Africains face aux nombreux défis auxquels sont confrontés les pays africains et qui entraveraient quelque peu leur développement.
Dans cet entretien avec Abdou-Rahime Diallo, nous abordons la politique de développement ainsi que la question de la migration et procédons enfin à une analyse critique des objectifs de développement durable.
Au cours de cet entretien nous nous penchons sur le sujet du chômage et de l’avenir de la jeunesse africaine et surtout béninoises après 60 ans d’indépendance. Ensemble avec Monsieur Mickael Houngbedji nous faison le parcours des 60 ans d’indépendance de la jeune africaine spécialement béninoise et nous projetons dans l’avenir.
L’année 1960 a été marquée en Afrique par une vague d’accession à l’indépendance de plusieurs anciennes colonies. 60 ans après ces indépendances, des interrogations relatives à la perpétuation de la domination coloniale sous d’autres formes subsistent tout de même. Mouvements de résistance, fin de l’ère coloniale ou continuité masquée tel sera l’essentiel de cet échange avec l’activiste Senfo Tonkam. Interview modérée par Estelle Djanato
L’année 1960 a marqué le début d’une nouvelle ère pour de nombreux pays africains. Cette année (2020), 17 pays africains célèbrent 60 ans d’indépendance. Les jeunes démocraties africaines montrent déjà des signes de mauvaise santé et certaines ont été blessées, peut-être mortellement, par des crises et guerres de pouvoir. Qu’est ce que le système colonial a laissé comme séquelles en Afrique? Les pays africains sont-ils les seuls responsables de ce qu’on pourrait appeler leur défaillance démocratique? Monsieur Gatchoko nous amènera faire un parcours de la démocratie en Afrique au micro de Estelle Djanato pour élucider le mystère autour de ce qu’il appelle « Les tares de la démocratie en Afrique ». —
En raison de la vulnérabilité de l’Afrique face au changement climatique, de nombreuses voix s’élèvent sur le continent pour agir en faveur de la protection de la nature. Cependant, on se rend très rapidement compte que la question des changements climatiques ne se limite pas à la dimension environnementale. Elle inclut également une dimension politique particulièrement importante en raison des inégalités qui prennent leur source dans l’héritage colonial. Les termes „justice climatique“ et „racisme environnemental“ reflètent les multiples liens entre la crise climatique et la destruction de l’environnement, d’une part, et le mode de vie capitaliste et les structures mondiales et locales d’injustice, d’autre part. L’entretien avec notre expert Ange David Baïmey (@angebaimey) est à l’intersection des questions de vulnérabilité et des inégalités entre le Sud et le Nord en lien avec les changements climatiques.